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NOS instances et nos priorités 2024

Sont élues et élus au CA / Bureau (instances fusionnées depuis l'AG 2024) :

Pierre Arnoult

Fatiha Atallah

Fatima Benomar (coprésidente)

Soulef Bergounioux (coordinatrice générale)

Magda Jouini

Mornia Labssi (coprésidente)

Olivier Lecour Grandmaison

Claire Le Strat (co-secrétaire)

Willy Pelletier (coordinateur général)

Michel Potoudis (co-secrétaire)

Gaëlle Rougerie (trésorière)

Vanessa Stettinger

Christian de Montlibert


Le compte-rendu de notre assemblée générale, 15 juin 2024 :


Cette seconde AG de Coudes à Coudes se tient dans une situation exceptionnelle, alors que des manifestations contre le RN ont lieu. Un certain nombre de membres de Coudes à Coudes sont en manifestation, mais l’annonce du « Banquet résistant » à 16h et sa préparation ont fait maintenir l’AG.  


Activités sur l’année 2023/2024.

Coudes à Coudes a en réalité considérablement travaillé l’année précédente. Un site a été fabriqué, un logo avec une baseline discutée collectivement ont été mis en place. Une newsletter part chaque semaine, quelquefois plusieurs fois par semaine. L’intervention féministe a été singulièrement soutenue (voir le site Coudes à Coudes), avec un nombre très important de prises de paroles dans les medias, y compris nationaux, où Coudes à Coudes a été mis en avant systématiquement. Il faut bien sûr, à présent, vraiment multiplier les groupes locaux porteurs d’initiatives locales. Mais de nombreux Ciné-Débats ont été organisés à Aix et Toulon et Marseille. Un partenariat qu’il faut développer a été noué avec le Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand. À Marseille, l’activité d’éducation populaire a été particulièrement intense : sur l’année écoulée, environ une rencontre organisée chaque semaine, ce qui est considérable - très souvent autour de savoirs critiques, qu’il s’agisse d’historiennes et historiens, de sociologues et d’économistes. Ou de croisements de regards entre militantes et militants et syndicalistes et universitaires et organisations de défense des libertés publiques. Un groupe s’est également constitué à Marseille concernant l’organisation du travail et le rapport au travail. Des interventions à l’EHESS et un cycle de rencontre dans des mairies d’arrondissement sont programmés à partir de septembre. Cela demande des financements donc de réaliser des dossiers de subventions. Dans l’écosystème marseillais, cette implantation et ce travail Coudes à Coudes est particulièrement remarquable. Contact est pris avec La Marseillaise pour, éventuellement, des analyses Coudes à Coudes régulières.Sur Paris et Ile-de-France, Coudes à Coudes a notablement contribué à impulsé la création de Collectifs unitaires de défense des libertés publiques. Avec trois tribunes à Libération et trois grands meetings unitaires, qui constituent également des moments d’éducation populaire. Ce travail unitaire fait que Coudes à Coudes est désormais connu et reconnu par les directions des syndicats, des associations et des partis qui constituent le mouvement social et plus largement le champ politique de la gauche : une telle rapidité dans la reconnaissance nationale publique est assez exceptionnelle pour devoir être soulignée. Mais surtout, ces collectifs ont accéléré la rencontre avec celles et ceux qui résistent dans les quartiers et qui sont les premières et premiers concernés par le racisme systémique et les violences policières. Coudes à Coudes a pris parti pour que les racisées et racisés soient considérer comme incontournables dans les mobilisations unitaires.Juste avant l’AG, Coudes à Coudes a lancé un appel pour la multiplication de Banquets résistants. Reste à les faire advenir. La tribune parue à Libération montre que Coudes à Coudes est en capacité de réunir du fort capital symbolique en le mêlant aux féministes, aux militantes des quartiers, aux personnes LGBT : deux prix Goncourt, deux cinéastes très reconnus, une grand prix de la littérature policière, un grand prix de l’Académie Française, etc... 


Instances.

L’AG décide que le Bureau de Coudes à Coudes et son CA sont désormais fusionnés. Sont élues et élus au CA :Pierre ArnoultFatiha AtallahFatima Benomar (coprésidente)Soulef Bergounioux (coordinatrice générale)Magda JouiniMornia Labssi (coprésidente), Olivier Lecour Grandmaison, Claire Le Strat (co-secrétaire), Willy Pelletier (coordinateur général), Michel Potoudis (co-secrétaire), Gaëlle Rougerie (trésorière), Vanessa Stettinger.

En cas de création de groupes locaux ou de groupes thématiques (cinéma, par exemple), les animateurs de ces groupes sont membres du CA.Parti a été pris d’un CA non pas honorifique mais constitué de personnes qui font fonctionner Coudes à Coudes. 


Orientation.

Le principe de l’autonomie des groupes locaux ou thématiques est réaffirmé. Bien entendu, des partenariats peuvent être développés et ils apporteront.Le principe des débats ouverts organisé par Coudes à Coudes est fortement réaffirmé, ainsi bien entendu, que la pluralité des points de vue intellectuels et politiques et de leur complet respect, à l’intérieur de Coudes à Coudes. Ce qui n’empêche pas Coudes à Coudes d’avoir un socle commun concernant son positionnement : féministe, écologiste, anticapitaliste, intersectionnel, décolonial, avec les racisées et les racisés, contre toutes les formes de dominations, et travaillant à la diffusion des savoirs critiques et à l’éducation populaire, pour résumer.Sur l’éducation populaire. L’AG considère que toutes les formules pour diffuser les savoirs critiques sont bonnes à prendre et sont libres selon les groupes locaux. Sont néanmoins réaffirmés plusieurs points :-       La co-construction des savoirs. Il y a des intellectuels qui savent avec des règles de métiers et ce qu’elles et ils apportent doit être disséminé et discuté. Coudes à Coudes doit faire davantage circuler les résultats de leur travail critique. Mais il y a également énormément de personnes qui savent par expériences, par l’expérience de ce qu’elles vivent, et qui doivent être entendues. Coudes à Coudes trouve son originalité dans la tentative de faire se croiser ces regards pour élargir les savoirs critiques.-       

Coudes à Coudes se donne pour projet de monter des dispositifs destinés à casser la censure et l’autocensure des personnes (innombrables) qui se sentent illégitimes pour prendre la parole : rendre légitimes les illégitimes, c’est là notre raison d’être. Il va falloir travailler à connaître et inventer des méthodes et des dispositifs pour le faire et contre la monopolisation des prises de paroles : les banquets résistants ont cette fonction. Mais il faut aller au-delà : œuvrer à la circulation des critiques sociales, c’est aussi ne pas rester dans l’entre-soi, et se donner pour objectif d’investir les différents réseaux sociaux (jusqu’à Tik Tok), car ils sont vus.    


L’AG retient l’idée d’organiser un festival Coudes à Coudes, où pourraient annuellement se rencontrer les différentes formes d’interventions Coudes à Coudes.


Pour la rentrée, plusieurs colloques sont dans les tuyaux, et notamment très vite une grande rencontre publique à Nanterre : « L’exclusion politique des racisé.es : pourquoi ? ». 




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